Le métier de traducteur / traductrice ou interprète

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Ce n’est pas toujours facile de savoir ce que l’on veut faire dans la vie, mais bien souvent, on connait les matières où l’on a le plus de facilité. Si par exemple, vous aimez apprendre de nouvelles langues, parler, et vous avez une certaine passion pour les découvertes culturelles, le métier de traducteur est fait pour vous !

Les multiples facettes du traducteur/traductrice

Le traducteur free-lance

devenir traducteur

Le monde de la traduction revêt plusieurs aspects et il est possible de distinguer plusieurs catégories de traducteurs. On parle d’abord de traducteur free-lance : ce dernier travaille à son compte et perçoit donc une rémunération en fonction du travail fourni, qui peut alors varier d’une semaine à l’autre. Naturellement, le traducteur free-lance est dépendant des flux de commandes de ses clients. Mais ce peut être une bonne chose si vous avez toujours voulu travailler à votre compte. Il faut savoir que bien souvent, les tarifs exercés par un traducteur free-lance sont déterminés au mot, selon la complexité du texte et le temps imparti à la traduction.

Si c’est une situation qui vous tente mais que vous avez peur de travailler seul chez vous, sachez qu‘il existe des espaces de « coworking » qui vous permettront d’être avec d’autres personnes indépendantes. Pour pouvoir travailler dans ces bureaux en open space, il vous faudra payer quelques euros par mois (entre 100€ et 200€) et les cafés sont généralement offerts ! ^^

Le traducteur traditionnel

D’autre part, il y a le traducteur traditionnel. Ce dernier travaille pour le compte d’une entreprise, association ou personne et perçoit une rémunération fixe, pour un travail régulier. Ainsi, le traducteur possède un statut de salarié ou bien libéral. Cela dépend si l’entreprise cliente l’emploie en interne ou en tant que prestataire externe.

Ce dernier aura tendance à travailler au sein d’organisations internationales, de multinationales ou encore dans des centres de recherches scientifiques par exemple.

L’interprète

L’interprète, pour sa part, jouira d’une certaine mobilité (déplacement pour des conférences notamment), tandis que le traducteur traditionnel sera plus sédentarisé. Il devra par exemple traduire en temps réel ce que dit la personne en réunion. Ce type de traducteur doit avoir de multiples compétences, notamment en négociation pour aider les entreprises qui se déplacent à l’étranger.

Le métier de traducteur / traductrice

devenir traducteur

Quelle que soit la catégorie, les traducteurs ont en commun cette charte déontologique à respecter, avec des règles telles que l’assiduité, la disponibilité, l’efficacité, la discrétion, la confidentialité, mais encore, la rigueur et le perfectionnisme.

Le traducteur doit respecter la forme et le fond du texte, et c’est d’ailleurs pour cela que Google Traduction ne peut pas être utilisé pour traduire des documents qui vont être lus. Certains mots français ont plusieurs sens alors que ce n’est pas forcément le cas pour l’anglais ou l’espagnol par exemple. C’est pour cela qu’il y a des traducteurs spécialisés pour certains secteurs tels que le droit ou les recherches scientifiques par exemple.

Quelles sont les études à suivre pour devenir traducteur/traductrice ?

devenir traducteur

Si vous envisagez une carrière sur le long-terme, il est requis d’avoir une formation solide et pointilleuse, au vu des exigences du métier. Vous pouvez commencer par une licence en LEA à la faculté et continuer sur un master dans des écoles spécialisées.

Pour cela, la voie royale reste Paris, avec deux écoles reconnues : l’ESIT (Ecole supérieure d’interprètes et de traducteurs) et l’ISIT (école de management et de communication interculturelle), qui sont deux instituts de traduction et d’interprétariat. Des opportunités de stage y sont offertes et permettent une professionnalisation anticipée dans des milieux tels que les organisations internationales ou le monde de l’entreprise. Un Master en traduction ou des études des langues peuvent aussi s’avérer nécessaire.

Une double compétence sera aussi appréciée par les entreprises ou même si vous voulez être indépendant, comme pour les métiers du droit, de la science ou encore de l’environnement. Il faut noter qu’il est indispensable de maîtriser au moins deux langues autres que le français pour réussir dans le métier de traducteur. La formation peut également s’effectuer à l’étranger, là où il est possible de s’imprégner au mieux de la culture locale.

Quel est le salaire d’un traducteur / d’une traductrice ?

Le salaire des traducteurs sortant de leurs études s’élève à 1900 euros. Les évolutions de carrière sont peu nombreuses, mais il est possible de rejoindre des postes de direction (commercial, artistique…) en diversifiant ses activités, ce qui permettra de gagner des sommes oscillant entre 2500 et 3500 euros.

Mademoiselle Web
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Touche-à-tout, infographiste et maman de 2 enfants, j'ai crée ce blog dans le but de vous partager mes astuces sur la beauté, le maquillage, mes recettes de grand mère... Je test et donne aussi mon avis sur mes achats et envies (beaucoup de livres)

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4 commentaires

  1. Merci pour ces informations, je suis à la fac de lettres et j’aimerai pouvoir devenir traductrice pour des mangas, ou tout autre livre japonais. Aurais-tu une idée pour m’orienter un peu ?

    J’apprends le japonais depuis plusieurs années, j’ai même vécu là bas, mais je n’avais jamais pensé à ce genre de métier, mais finalement ça me tenterai bien, même pour les animés.

    Merci d’avance pour ton aide.

    • Je ne sais pas exactement comment il faut faire, mais tu devrais déjà te renseigner auprès des blogs qui font de la traduction de manga. Il en existe pas mal, et généralement, les traducteurs sont bénévoles. Cela pourra déjà te faire une première expérience si tu veux travailler dans ce milieu.

  2. Un grand merci pour toutes ces informations, le métier de traducteur n’est pas des plus simples mais c’est vraiment ce que j’ai envie de faire, du coup, ton article m’aide beaucoup. Je viens d’avoir mon bac L et je rentre en LEA, en espérant pouvoir mieux me développer par la suite !

  3. Merci pour cet article très complet que j’ai adoré.
    Dans mon cas, je suis plutôt dans la double compétence et j’ai trouvé une formation continue de traducteur à distance chez CI3M. J’ai postulé et j’espère être prise.

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