découvrez l’origine de l’expression « choice the », ses significations et des exemples concrets pour l’utiliser correctement dans vos conversations en français.

Choice the : d’où vient cette expression et comment l’employer

Choice the : d’où vient cette expression et comment l’employer

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On l’entend glisser, malicieusement, dans les légendes de défilés et les stories du matin: Choice the. Tournure au charme bancal, née d’un anglicisme tordu à la française, elle s’est répandue sans crier gare sur les réseaux sociaux, comme un petit mème complice qui réinvente les codes avec un sourire en coin. Mi-blague, mi-statement, ce tic de langage joue l’esthétique de l’instant et la désinvolture stylée. Encore faut-il l’utiliser à bon escient : ni à hue et à dia, ni en pastiche paresseux. Ici, nous en démêlons l’origine — ce mélange de franglais et d’ironie pop — et la meilleure façon de l’employer, pour qu’il ponctue la phrase comme un accessoire juste, à la coupe nette, plutôt qu’un effet qui en fait à tire-larigot. Bref, une mini-griffe de langue qui dit beaucoup de notre usage contemporain de la syntaxe.

« Choice the » : origine et mode d’emploi

Expression au charme transfrontière, « choice the » vient de l’anglais de Nouvelle‑Zélande, où choice signifie « excellent », « génial ». Sur les réseaux sociaux, une tournure ludique s’est imposée : choice the + nom, qui sert à exalter quelque chose avec un clin d’œil décontracté. Cette structure, devenue un petit mème, a essaimé chez les francophones par code-switch, dans l’oralité comme dans les légendes de photos.

Comment l’employer (à bon escient, évidemment) :

  • Registre : familier, complice, ironique. À éviter en contexte formel; autrement dit, n’en faites pas « des caisses » quand il faut rester sobre.
  • Forme : choice the + nom (souvent un anglicisme lexicalisé ou un mot français court). Exemple de structure: « choice the vibe », « choice the look ».
  • Effet : souligner l’enthousiasme, la coolitude, la satisfaction instantanée — un équivalent pop de « c’est top » qui met le style au premier plan.

Exemples (dans la vie réelle, pas « à la Saint‑Glinglin ») :

  • « Choice the look aujourd’hui, on part bruncher. »
  • « Ce rooftop, c’est choice the spot au coucher du soleil. »
  • « Playlist du jour : choice the vibe, je suis au taquet pour bosser. »

Nuance stylistique : « choice the » joue la carte de l’anglicisme assumé, léger, taquin. On l’emploie pour pimenter une punchline et affirmer une esthétique contemporaine de l’instant — une mini réinvention des codes du compliment, sans chichi, tout de go.

Choice the s’est imposé comme un clin d’œil malicieusement franglais, une formule virale qui circule de TikTok à Instagram pour moquer avec tendresse les anglicismes approximatifs. Dans cet article, on remonte à l’origine probable de la locution, on décrypte ses usages sociaux, ses codes d’emploi (intention, tonalité, contexte), ses variantes et ses écueils. En toile de fond, un regard plus large sur l’amour français des expressions imagées – de l’idiome patrimonial à la réinvention des codes par l’esthétique contemporaine des mèmes.

Origines possibles d’un franglais taquin

À l’oreille, Choice the ressemble à une faute d’anglais. En anglais correct, on dirait “choose the…”, le verbe “choose” et non le nom “choice”. C’est justement ce léger décalage qui fait sourire : la formule reprend, en mode parodique, les panneaux, menus ou interfaces traduits au kilomètre où l’on lit parfois “please choice the language”. Elle a fleuri vers la fin des années 2010 et s’est diffusée sur les réseaux sociaux au début des années 2020, portée par les captions, les commentaires et les vidéos courtes. Rien d’officiel, donc, mais un faisceau d’indices : une blague linguistique collective née des usages, plus que d’un auteur identifié.

Ce jeu n’est pas isolé. La culture française adore détourner les mots, du “franglais” publicitaire aux tics de langage de la pop-culture. Comme toute expression qui s’installe, Choice the marche parce qu’il est court, sonore et immédiatement codé : il signale l’ironie autant qu’il la déclenche. Pour ceux qui aiment creuser les généalogies d’expressions, plusieurs ressources cartographient avec finesse nos tours idiomatiques : Le Figaro – Langue française, BuzzWebzine, Expression-Française.fr, Les Pourquoises ou encore La Course aux Mots.

Le ressort comique : de “choose the” à “choice the”

Sur le plan linguistique, l’effet tient au glissement verbe → nom : substituer “choice” (nom) à “choose” (verbe) crée une petite dissonance qui suffit à déclencher le sourire. Sur le plan sociologique, c’est un clin d’œil à l’anglais global omniprésent dans le marketing et la tech, que la jeunesse française assimile, détourne, et renvoie dans un miroir déformant. Une manière de dire : “on parle la même langue que les interfaces, mais à notre façon”. L’élégance intemporelle de la blague ? Sa légèreté, et le fait qu’elle n’humilie personne si elle reste du côté de l’auto-dérision.

Comment employer “Choice the” sans fausse note

Le bon contexte

Choice the s’utilise dans des espaces où l’ironie est lisible : légendes Instagram, stories, tweets, répliques en vidéo. C’est la petite épingle qui accessoirise une phrase ordinaire pour lui donner un twist. Évitez les courriels professionnels, les annonces officielles ou tout contexte formel : on l’emploie à bon escient, quand le registre complice est établi.

Le bon format

La construction la plus naturelle est : “Choice the + nom”. Quelques modèles applicables à l’infini : “Choice the look”, “Choice the sauce”, “Choice the mood”, “Choice the playlist”, “Choice the couleur”. L’article défini renforce l’effet pastiche, comme si l’on citait une interface de sélection. La casse reste libre, mais les minuscules donnent souvent un rendu plus “internet-native”.

Le bon ton

Le ton est ludique, jamais condescendant. On rit avec, pas contre. Si votre audience comprend le code, l’effet est immédiat ; sinon, la formule peut paraître cryptique. Astuce : une emoji ou une image explicite aide à lever l’ambiguïté, sans en faire à hue et à dia.

Exemples concrets et situations d’usage

Mode : “Dernière retouche sur ma petite robe noire. Choice the bag : perles ou chaîne ?” (clin d’œil à l’accessoirisation, et si le sujet vous intrigue, lisez aussi la scénographie textile revisitée sur le tapis rouge dans cet article).

Food : “Crème, sel fumé, éclats noisette… Choice the topping.” (les amateurs d’arts sucrés apprécieront ce détour par le matériel pro : le bac à sucre, côté pâtisserie).

Beauté : “Mariage bohème cet été. Choice the henné : mandala ou arabesques ?” (et pour bien respecter les traditions et précautions, voir ce guide).

Playlist : “Soirée au calme. Choice the mood : lo-fi ou bossa ?”

Story time : “En route pour Lourdes. Choice the vibe : carnet de bord ou roman-photo ?” (à propos de récits sensibles et de mémoire, un sujet à part entière évoqué ici).

Variantes, cousins et clins d’œil linguistiques

Jeux de langage à la française

La francophonie raffole des images prêtes-à-porter : on peut plaisanter à brûle-pourpoint, célébrer quand “ça bat son plein”, ou se dire qu’une intrigue est “cousue de fil blanc”. Dans ce paysage, Choice the est un accessoire pop qui complète un vestiaire déjà riche. Pour flâner parmi les idiomes, feuilletez aussi ces panoramas d’expressions et de leurs origines : BuzzWebzine, La Course aux Mots, Les Pourquoises.

Franglais et culture pop

Aux côtés de Choice the, on croise des tournures qui miment l’interface (“scroll la life”, “save the date”) ou jouent l’hyperbole (“c’est nickel”). Le ressort reste le même : attraper l’air du temps et le détourner. Tant que tout le monde s’amuse, chapeau bas.

Les codes sociaux à respecter

Le registre

Rappelez-vous que Choice the est un marqueur de registre familier. Il fonctionne dans la connivence, pas dans la représentation. En contexte professionnel ou institutionnel, la sobriété a ses vertus : “Choisis la couleur” sera plus clair et plus de bon aloi.

Le respect

Évitez d’en faire un outil pour se moquer de personnes qui apprennent l’anglais : on ne “voue pas aux gémonies” ceux qui bricolent la langue. L’esprit juste est celui de la parodie bienveillante. En bref, on sépare le bon grain de l’ivraie : rire des interfaces, oui ; rire des locuteurs, non.

La mesure

À trop en mettre, l’effet s’émousse. On s’autorise une dose à tire-larigot un soir de fête, mais au quotidien, une touche suffit : le diable est dans les détails. Si l’on sent la mécanique se gripper, on change de ressort comique, tout de go.

Pourquoi “Choice the” plaît tant

Esthétique et usage

Visuellement, deux mots courts, un rythme tranchant, un article défini qui pointe l’objet à choisir : c’est un petit bouton “call-to-action” transformé en running gag. Culturellement, c’est la réinvention des codes : reprendre un impératif d’interface et le glisser dans la conversation, entre deux références mode, deux coup de gueule et un éclat de rire comme une baleine.

Connexions pop et lifestyle

Cette légèreté aime les cultures visuelles : un carrousel de looks, une manucure nude, une planche d’inspirations pour un henné délicat sur la main, l’esquisse d’une silhouette en noir graphite… Autant de terrains de jeu où le langage s’habille comme on s’habille : en mélangeant pièces patrimoniales et détails contemporains. À ce propos, entre icônes et audaces, la “petite robe noire” continue d’illustrer cette tension délicieuse : voir la relecture audacieuse signée Mostra dans cet article.

Check-list d’usage express

Pour que l’expression tombe juste

Intention : ironie bienveillante, jamais sarcasme.

Contexte : social media, messageries, présentations créatives, pas de documents officiels.

Forme : “Choice the + nom” clair et court.

Dosage : parcimonie élégante : on évite de “faire long feu” à force de répétition.

Culture : ancrez vos captions dans une tradition d’expressions ; pour l’inspiration, butinez chez Le Figaro ou Expression-Française.fr.

Cartographier l’expression dans la langue vivante

Du patrimoine aux mèmes

Si l’on aime tant baptiser nos humeurs, c’est que la langue française est un musée vivant : on peut “avoir le cafard”, “donner sa langue au chat”, “ouvrir une boîte de Pandore”, rater le bon moment et “rater le coche”, ou juger “mi-figue mi-raisin”. Choice the se glisse dans cette vitrine comme une pièce pop, amusante à assortir, facile à porter. Pour prolonger cette promenade, quelques galeries en ligne : BuzzWebzine et La Course aux Mots.

Quand la mode s’en mêle

De l’atelier aux légendes

Entre un fitting et un moodboard, la formule prend des allures de clin d’œil couture : “Choice the lining”, “Choice the stitch”, “Choice the heel”. Elle s’invite même en coulisses : de la main ornée d’un henné délicat à la silhouette calibrée pour le red carpet, l’expression ponctue l’instant et signe une esthétique contemporaine. Au-delà de la surface, nos récits numériques tressent du personnel et du public ; s’ils effleurent la sphère intime, on garde des “zones de confidentialité” – réflexion amorcée dans cet article.

découvrez l'origine de l'expression « choice the », sa signification, ainsi que des conseils pratiques pour l'utiliser correctement en français et en anglais.

« Choice the » : néologisme hybride, petit guide d’usage

« Choice the est ce clin d’œil malicieux de l’époque, un mélange pop et assumé où l’anglais s’acoquine au français pour célébrer le choix ultime, l’option la plus affûtée, la réinvention des codes à l’état pur. On le glisse à la faveur d’un look qui claque, d’un détail bien senti, d’un geste stylé qui s’impose tout de go. Ce tailleur aux lignes franches, ce rouge à lèvres qui tranche, cette silhouette coupée au cordeau : « C’est choice the ». Ni pompeux ni précieux, le mot s’emploie avec un sourire en coin, pour signifier l’évidence d’une esthétique contemporaine qui s’énonce sans discours. À utiliser à bon escient : un sandwich tiède ou une idée mi-figue mi-raisin n’ont rien de « choice the », pas plus qu’un brouhaha tiré à hue et à dia. Mais face à la juste pièce, au geste précis, à l’accord chromatique qui fait mouche, on peut l’annoncer à brûle-pourpoint. Car « choice the » sanctifie ce qui relève de l’élégance intemporelle — ce moment rare où la simplicité fait autorité, et où le style, débarrassé de ses fanfreluches, s’exprime en pleine lumière. »

Origine : expression hybride née sur les réseaux, elle détourne l’anglais « choice » (excellent, premium) en lui accolant « the » pour mimer un superlatif ludique. Elle s’inscrit dans la culture du clin d’œil, entre street et mode, quand le langage épouse le style.

Usage : en compliment tranchant sur une tenue, un objet, une idée — bref, ce qui se distingue. Exemples : « Ce blouson en cuir grainé ? Choice the. » « La coupe et la couleur : choice the. » « Minimalisme, oui ; et là, c’est choice the. »

Carole Krosvic

Journaliste passionnée par les questions féminines, je me consacre à l’écriture d’articles qui mettent en lumière les défis et les succès des femmes d’aujourd’hui. Mon objectif est d’informer, d’inspirer et de donner une voix à celles qui façonnent notre société.

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