Le parcours du fondateur, Loïc Gignoud
Ayant une véritable vocation de dessinateur mais considérant que les cours des Beaux-Arts ne constituent pas un passage obligé pour exercer le métier de tatoueur, Loïc Gignoud a préféré suivre un apprentissage chez un maître tatoueur, son entraînement s’effectuant sur des peaux d’animaux. Il commence à exercer son activité dès 1992 et est très vite connu internationalement (USA, Japon, Europe).
Abraxas
En 1998 s’ouvre la première des boutiques Abraxas, celle de Beaubourg à Paris. Suivront celles de Saint Honoré, Neuilly et Run, ouverte en 2001 sur l’île de la Réunion. L’ambition affichée de Loïc est d’avoir une clientèle éclectique : adolescents, sexagénaires, clubbers, cadres, se rencontrent dans une atmosphère très cosy. Le choix des emplacements, ainsi que la décoration contribuent à redorer le blason du tatouage.
Les différentes boutiques proposent des prestations de tatouage ou de piercing, mais vendent aussi des bijoux.
Une quinzaine de tatoueurs résidents travaillent en rotation dans les boutiques et quelques tatoueurs free lance viennent tatouer ponctuellement.
« Cà fait mal, mais c’est bien fait »
Telle est la devise d’Abraxas, qui loin de rechercher à tout prix une clientèle de stars, préfère miser sur le respect des normes d’hygiène les plus strictes et sur un savoir-faire technique et artistique.
Affilié au SNAT, Abraxas utilise des aiguilles à usage unique, les masques et les gants sont changés entre chaque client, et les cabines à sas de compression assurent une stérilisation parfaite des lieux.
Il n’y a pas de style particulier, même si on peut noter une forte influence japonisante. Old school, new school, hyperréaliste, tribal, tous vos motifs sont réalisables.
Laure Manaudou, Frédéric Bousquet et Jean-Paul Cluzel sont parmi ses fidèles clients.